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Prise de conscience: Êtes-vous en mode automatique ?


Je croise souvent des personnes dont le sourire, les gestes, les paroles… tout semble parfaitement en place, presque trop. Comme si tout fonctionnait en mode automatique.


Ce mode peut s’installer insidieusement. Parfois, c’est à cause du travail, d’un rythme effréné, d’un émotionnel trop lourd. Parfois, il s’impose comme une protection, une manière de survivre face à une mémoire traumatique, une charge mentale trop pesante.



Le mode automatique ou la neutralité du faire
Le mode automatique ou la neutralité du faire


Alors, on fait. Encore et encore.

Car faire, c’est tenir. Et ressentir, ce serait risquer de s’effondrer.


Dans ce mode de fonctionnement, l’émotionnel est mis à distance. Il n’y a plus de place pour lui. Le cadre devient rigide, les gestes mécaniques, les mots toujours les mêmes.


Celà peut être des personnes en milieu administratif, dans des rôles très cadrés, qu’y s'enferme sans même s’en rendre compte, ou encore des mamans dont la charge mentale explose et qui "doivent" rester concentrée. Comme si la moindre plume dans le rouage et tout pourrait dérailler.

On le retrouve également pour L’entrepreneur·euse hyper-performant·e qui coche des cases toute la journée, mais qui ne sait plus pourquoi il/elle fait tout ça, avec un besoin constant de faire, anxiété dès qu'il ne se passe "rien", perte de sens.

Ou encore chez La personne blessée par le passé qui s’est protégée en verrouillant toute forme de ressenti, aux sourires figés, discours très contrôlé, et beaucoup de difficulté à parler d’elle-même.


Si vous vous reconnaissez là-dedans… commencez en douceur.

Une prise de conscience, c’est déjà un pas immense.

Ensuite, reconnectez-vous à la vie, petit à petit.


La nature est un merveilleux point de départ : la terre, le vent, les feuilles, l’eau, le soleil… Lequel vous appelle en ce moment ? Allez vers lui. Laissez-vous toucher, sans penser à ce que vous devez faire. Juste être.


Je vous recommande aussi quelques lectures inspirantes pour amorcer ce chemin :

  • Kilomètre Zéro de Maud Ankaoua

  • Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une de Raphaëlle Giordano

  • Cessez d'être gentil et soyez vrai de Thomas D'Ansembourg





Et surtout… ne restez pas seul·e. Faites-vous accompagner. Ce chemin vers vous-même est précieux, et vous méritez d’être soutenu·e dans cette reconquête. Pistes de solutions douces et progressives :


1. S’autoriser une micro-pause quotidienne

  • Une minute pour respirer profondément, sentir l’air entrer et sortir.

  • Mettre une alarme douce chaque jour pour se rappeler de se poser un instant.


2. Se reconnecter au corps

  • Bouger en conscience : marcher pieds nus, danser 3 minutes sur une musique qu’on aime, s’étirer.

  • Faire un check-in corporel : "Où ai-je mal ? Où y a-t-il du vide ? Du chaud ? Du froid ?"


3. Écriture intuitive

  • Chaque matin ou soir : écrire 3 lignes sans réfléchir sur ce qu’on ressent, ce qui a été dur, ce qui a fait du bien.

  • Questions pour s’aider : "Qu’est-ce que j’ai ressenti aujourd’hui ?", "Qu’est-ce que j’ai envie de dire mais que je retiens ?"


4. Ralentir grâce à la nature

  • Choisir un élément (eau, terre, feu, air) comme tu l’as dit, et passer du temps avec lui.

  • Observer un arbre, toucher une pierre, écouter les oiseaux… sans chercher à comprendre.


5. Créer sans objectif

  • Dessiner, chanter, peindre, faire une photo... pour le plaisir, sans chercher un résultat.

Cela permet de sortir du "faire utile" et d’entrer dans le ressentir créatif.


Quel professionnel consulter :


  • Les cercles de paroles

  • La silvothérapie (connexion à la nature)

  • Psychologue

  • Énergétique

  • Physiothérapie

  • Coaching

  • Libération émotionnelle


Priscilla Gissot

Photographe accompagnante

Spécialisée en photographie thérapeutique et en estime de soi

Libération émotionnelle et photographie

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